Le reportage photo de votre accouchement : une démarche du cœur, pas une simple prestation
- Adé Photographie
- il y a 6 jours
- 3 min de lecture

Cette semaine, j’ai eu la chance de vivre un moment intense, brut, profond : celui d’un reportage accouchement. Depuis que j’ai annoncé cette nuit exceptionnelle que j'ai passé, j’ai reçu énormément de messages. Beaucoup d’entre vous m’ont écrit pour en savoir plus, pour me dire à quel point cela doit être incroyable à vivre, ou pour me poser des questions sur cette prestation si particulière.
Avant de vous raconter ce jour, ce moment, cette naissance (ce sera pour plus tard), j’ai envie de vous parler de ma démarche. Parce que pour moi, un reportage accouchement, ce n’est pas une séance comme les autres. C’est un espace sacré, une bulle hors du temps dans laquelle je suis invitée avec beaucoup de respect et de discrétion. C’est un moment que je ne propose pas à tout le monde, et je vais vous expliquer pourquoi.
Pas une prestation ordinaire, encore moins une séance gratuite
Aujourd’hui, je ne fais pas encore payer mes reportages accouchement. Pas parce qu’ils ne valent rien — au contraire. Mais parce que je suis encore en train de construire une manière de les offrir qui soit alignée avec mes valeurs. En attendant, je tiens à ce que ces reportages soient le fruit d’une vraie rencontre, d’un lien tissé avec les parents bien avant le jour J.
Je ne veux pas de demandes opportunistes. Je ne souhaite pas qu’on me contacte simplement parce que c’est « gratuit ». J’ai besoin que les futurs parents me choisissent, vraiment. Qu’ils me fassent confiance. Qu’ils comprennent que ce que je viens photographier, ce n’est pas juste une naissance, mais l’une des plus grandes transitions de leur vie. Je veux ressentir leur envie de m’avoir à leurs côtés, leur ouverture, leur vulnérabilité, leur confiance.
Une relation, pas une transaction
Quand je dis que je ne photographie pas n’importe quel accouchement, ce n’est pas une question de sélection ou de jugement. C’est une question de lien. Je veux que les parents avec qui je partage ce moment soient des personnes que je connais, avec qui j’ai déjà échangé, travaillé, qui savent comment je fonctionne et pourquoi je fais ce que je fais.
Photographier un accouchement, ce n’est pas cliquer sur un bouton. C’est être là, à la bonne distance, dans l’ombre, dans la lumière, dans le silence, dans l’émotion. C’est voir les larmes, la force, la tendresse, l’attente, les doutes, l’intensité. C’est être témoin d’une puissance qu’on ne peut pas vraiment décrire. Et pour ça, j’ai besoin de ressentir une connexion avec les parents. Un fil invisible qui nous relie.
Ce n’est pas une question de pudeur
J’ai lu dans mes messages : « Je ne pourrais jamais faire ça, je suis trop pudique », ou encore « C’est trop intime, je n’oserais pas ». Mais pour moi, ce n’est pas une question d’oser ou de ne pas oser. Ce n’est pas une question de corps, de pudeur, de nudité. Ce sont des images de vie. De vérité. D’amour. Ce sont peut-être les photos les plus puissantes qu’on peut avoir en tant que parent. Celles qui racontent la première seconde d’un lien éternel.
Je crois profondément que ces images ont une force qu’on ne soupçonne pas. Qu’elles racontent bien plus qu’un moment. Elles racontent un passage. Elles racontent qui on était avant, et qui on est devenu en une seconde.
Pour les parents qui ressentent l’élan - Le reportage photo de votre accouchement
Alors aujourd’hui, si tu es une future maman, un futur papa, et que tu ressens en toi l’élan de vivre ce type de reportage, je t’invite à me contacter. Pas pour « réserver une séance gratuite », mais pour me parler de ton projet, de ton accouchement, de ton histoire. Pour qu’on fasse connaissance. Pour qu’on prenne le temps. Si nos chemins doivent se croiser à ce moment-là, ce sera parce que ça a du sens. Pas parce que c’était l’occasion.
Merci à cette famille qui m'a fait confiance. Merci à ceux qui comprennent cette démarche. Merci à ceux qui m’écrivent avec le cœur.
Je vous raconterai bientôt cette naissance…Mais pour l’instant, j’avais besoin de poser ces mots.
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